- capelage
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• 1771; de capeler♦ Mar.1 ♦ Ensemble des boucles des manœuvres. Capelage d'un mât : ensemble des boucles des haubans.2 ♦ Partie du mât portant le capelage. Le capelage, la flèche et la pomme d'un mât de perroquet.⇒CAPELAGE, subst. masc.MAR. Ensemble des boucles des manœuvres dormantes qui embrassent la tête d'un mât, l'extrémité d'une vergue (cf. GRUSS 1952). Capelage d'un mât, d'une vergue. La mâture, quoique secondaire, n'avait aucune incorrection; le capelage bien serré, bien dégagé, paraissait peu (HUGO, Les Travailleurs de la mer, 1866, p. 102).♦ P. anal. :• ... un « resquilleur » (...) n'a rien trouvé de mieux, pour épargner deux pesetas, que d'élever en dehors de la plaza une mâture faite d'une longue perche plantée dans le sol et que continue une autre perche nouée à la première par un capelage.T'SERSTEVENS, L'Itinéraire espagnol, 1933, p. 206.— P. ext. Partie du mât, de la vergue, portant le capelage.Rem. N'est pas attesté ds Ac.capelage [kaplaʒ] n. m.ÉTYM. 1771; de capeler.❖♦ Marine.1 Action de capeler (un cordage; un espar). || Capelage d'une vergue. || Nœud de capelage.2 Dispositif de fixation formé par les boucles des manœuvres. || Le capelage a lâché. || Le capelage d'un mât. || Le capelage des galhaubans.0 Ces capelages, d'un certain volume, sont d'un effet disgracieux dans le bel appareil de mâts et de cordes qui se dressent sur le navire; aussi a-t-on l'attention d'en déguiser les formes grossières, en les recouvrant d'une toile peinte en couleur claire.J. Lecomte, Dict. pittoresque de marine, 1836, art. Capelage.3 Point du mât, de la vergue où s'applique le capelage. || Le capelage, la flèche et la pomme d'un mât de perroquet. || Frapper une bosse à la hauteur du capelage.
Encyclopédie Universelle. 2012.